La campagne d’Elon Musk : une saga entre ego, incohérences et propagande

Depuis quelques jours, mes fils d’activité sur les réseaux sociaux ressemblent à un fan club involontaire d’Elon Musk. Articles, commentaires, et anecdotes sur ses « ex-amis », ces pauvres âmes qu’il a snobées ou carrément bannies de X (anciennement Twitter, pour les retardataires). Apparemment, il ne faut surtout pas être trop méchant avec le maître des lieux. Ironique, non ? Un type qui se présente comme un champion de la liberté d’expression, mais qui censure à tour de bras selon ses humeurs… ou peut-être selon les fluctuations du Nasdaq, qui sait ?

Déjà, soyons clairs : je ne porte pas ce monsieur dans mon cœur. Trop raciste à mon goût, et grâce à lui, certains semblent trouver ça « stylé » d’être raciste. Un nouveau code vestimentaire peut-être ? Ensuite, il y a ce petit détail : le mec critique sans arrêt la censure, mais il ne se gêne pas pour en abuser dès que ça l’arrange. Une sorte de « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », version milliardaire.

Ce qui me dérange encore plus, c’est que, malgré mes efforts acharnés pour paramétrer mon mur afin de ne plus voir ses posts, ils continuent de s’incruster. Sérieusement, on dirait de la propagande numérique. Vous savez, ce truc que tout le monde critique chez les « dictateurs » de l’autre côté de la planète, mais qu’on qualifie de « génie marketing » quand c’est Elon.

Ah, et parlons-en, du génie. Ce même Elon qui a bâti une bonne partie de sa fortune sur de l’argent public (salut, les subventions), mais qui trouve que les autres n’y ont pas droit. Le capitalisme pour moi, l’austérité pour vous. Charmant, non ?

Bref, tout cela me laisse perplexe. Un mélange d’effroi, d’effroi, d’effroi et encore d’effroi. Je clique pourtant bien sur « bloquer définitivement ». Mais bon, à ce rythme, il trouvera sûrement un moyen de faire réapparaître ses posts sur mon mur, même si je débranche le Wi-Fi.